Jeudi 11 juillet / 18h30 /
Théâtre du Balcon
65 Rue d’Aubagne
De Mathilde Aurier
Avec Lou Spath-Gansoinat, Marie Benati et Tchavdar Pentchev
Sous la direction de Jean-Baptiste Barbuscia
En collaboration avec les EAT
Le 05 Novembre 2018, deux immeubles s’effondrent à
Marseille. Le 63 rue d’Aubagne, inhabité, tombe en
premier. Dans sa chute, il emporte le 65 rue d’Aubagne,
habité.
Nina est une survivante des effondrements. Sur son
chemin elle croise Chiara, Gabriel, Sara, Ibrahim, Ziad et
Marianne. 65 rue d’Aubagne est une immersion à
plusieurs voix dans les évènements qui précèdent et
succèdent ce drame intime, social et politique.Comment vivre, survivre, avec la Catastrophe ?
Vendredi 12 juillet / 18h30 /
Théâtre du Chêne Noir
Cabaret Shakespeare -
La Cour des Miracles
De Bastien Ossart
Avec Bastien Ossart, Iana-Serena de Freitas, Nicolas Quelquejay, Lydi
Moreira, Nevedya (ou Louisa decq)
Sous la direction de Bastien Ossart
Dans la ville de Camerapolis, toute manifestation
culturelle est bannie. Quiconque brave la sinistre loi est
irrémédiablement mis au ban de la société. Seul le
cabaret de La Cour des Miracles survit. À ses risques et périls. Ce cabaret est le seul lieu restant où l’homme
parle à l’homme. Tout autour a été détruit, soumis à la loi
du plus fort. Les hommes résistent encore et toujours. Ils
viennent assister à ce spectacle cathartique,
transcendant, qui honore l’homme, la vie, l’amour et
condamne le tyran, l’égoïsme et la cupidité.
Dans un monde qui croule, réussira-t-on à relever ce qui
reste de grand en l’homme?
Écrit en 2018, ce texte prévoyait, sans le savoir, certains
des évènements qui surviendront un an après.
Samedi 13 juillet / 18h30 / ETC Caraïbes
À travers la lecture d'extraits des trois derniers textes qu'il a accompagnés jusqu'à l'édition, ETC Caraïbe- Centre caribéen des
dramaturgies contemporaines invite à la rencontre des nouvelles écritures théâtrales francophones de la Caraïbe.
La grande chambre
De Fabienne KANOR (Martinique) _ Caraïbéditions (2024)
Avec (distribution en cours)
Sous la direction de Arielle Bloesch
Dans une chambre d’hôtel sans allure ni horizon, Dorylia, Antillaise de France, reçoit son client, un immigré clandestin
fraîchement débarqué du Sénégal. Mais ce n’est pas faire le sexe qui unira ces deux-là. A mesure-mesure que la nuit
s’épaissit, l’un et l’autre se racontent.
Dans cette pièce où s'interpellent les espaces (Afrique, Antilles, Europe) et les temporalités (hier, aujourd'hui), Fabienne Kanor
bâtit une épopée contemporaine des mémoires afro-descendantes.
La petite fille que le soleil avait brûlée
De Andrise PIERRE (Haïti) - Edition Espace 34 (2023)
Avec (distribution en cours)
Sous la direction de Rita Ravier
Après sept années passées à l'étranger, la nièce de Yole revient dans son pays natal pour lui faire une demande très spéciale
: porter sa robe de mariée le jour de son propre mariage. La découverte de la robe nuptiale tachée de sang et déchirée ouvre
au récit de la vie de Yole.
Dans cette pièce, Andrise Pierre montre le visage d'une société haïtienne éminemment patriarcale, qu'il s'agit ici de combattr.
Mayolé Sang
De José JERNIDIER (Guadeloupe) - Caraïbéditions (2024)
Avec (distribution en cours)
Sous la direction de Arielle Bloesch
Roger va charger Ti Rony « son fils », d'une lourde mission : aller chez ce diable et redoutable Sylver pour lui dire que son papa
veut le défier dans un « Mayolè sang », vendredi soir lors de la veillée de Philogène Ti Chapo sous le grand filao du lakou. Mais
Rita, la mère de Ti Rony, va tout faire pour empêcher ce combat.
A partir d'une variation autour du “Mayolè”, art martial guadeloupéen pouvant autrefois aller jusqu'au dernier “sang”, José
Jernidier interroge les masculinités antillaises.
Dimanche 14 juillet / 18h30 /
Théâtre des Carmes André Benedetto
C’est pas parce qu’on a rien à
dire
qu’il faut fermer sa
gueule
De et par Johana Giacardi
Inspiré par l’intimité des émissions de radio de nuit et
l’énergie débordante des scènes ouvertes, la lecture nous
invite à une sorte de veillée moderne dans laquelle il sera
possible de tout dire !
“C'est pas parce-qu'on n'a rien à dire qu'il faut fermer sa
gueule, je vais essayer de le prouver la première, ce n'est
pas pour donner l'exemple mais un peu quand même. Moi,
j'ai cru pendant longtemps que pour pouvoir prendre la
parole il fallait être quelqu'un, que c'était réservé à une
certaine élite, du coup comme j'avais besoin de parler bah
je me suis demandé : Comment est-ce qu'on devient
quelqu'un ? Est-ce qu'un jour je serai quelqu'un ? Sans
comprendre qu'en fait j'étais déjà quelqu'un. Finalement
j’ai choisi de ne pas attendre d'avoir trouvé ma place, pour
parler de ma difficulté à la trouver.”
Lundi 15 juillet / 18h30 /
Théâtre du Chien Qui Fume
Kassandra
De Sergio Blanco
Avec Clara Cirera et Nicolas Avinée
Sous la direction de Nicolas Avinée
Kassandra, princesse de Troie, se livre à nous en attendant
le taxi qui la mènera vers l'oubli. A travers elle, c'est autant
l'histoire d'une femme que celle du monde qui se
représentent à nous. Incarnation d'une misère séculaire en
proie à la violence du monde, la voici, cette princesse
déchue qui a échangé les dieux grecques contre un poster
de Bugs Bunny et un tatouage d'ABBA, ses symboles de
liberté et d'espoir. Ici, elle nous raconte son histoire, sa
famille, ses amours, la guerre, l'exil et réhabilite ainsi son
propre mythe.
Ce texte émouvant, drôle et terrifiant de Sergio Blanco est
une invitation à se rencontrer, s'aimer, à faire l'effort de se
comprendre.
Mercredi 17 juillet / 18h30 /
Théâtre des Halles
Des femmes qui nagent
De Pauline Peyrade
Avec Myrtille Bordier, Nolwenn Le Doth, Anna Pabst et Cyrielle Voguet
Sous la direction du Collectif le Bleu d’Armand
Marilyn Monroe, Romy Schneider, Barbara Loden, Chantal
Akerman, Delphine Seyrig, Noaomi Kawase, Julia
Ducournau, Karidja Touré, Sigourney Weaver, Leïla Kilani,
Kelly Reichardt... Elles sont plus d’une centaine à
traverser cet ambitieux projet d’écriture mené par Pauline
Peyrade. Elles composent un portrait d’une femme aux
mille facettes.
Hommage sororal aux actrices mythiques et aux
réalisatrices de cinéma, Des femmes qui nagent nous
renvoie le reflet de femmes puissantes et multiples,
créatrices de leur vie autant que de leur art.
Elles surgissent par associations, par fractures, pour
brosser par touches un portrait pluriel, un parcours
diffracté qui raconte les actrices et interroge leurs places
dans nos imaginaires et dans nos fictions.
(Pauline Peyrade)
Jeudi 18 juillet / 18h30 /
Théâtre Transversal
Polywere
De Catherine Monin
Avecc Stéphane Czopek, Catherine Monin, Thierry Otin et Clément
Tranchepain
Sous la direction de Cécile Arthus
Polywere est une sortie hors des coordonnées humaines
qui conduira un homme à élargir sa perception du monde,
questionner sa propre définition, se confronter à cette
altérité qu'est la proximité animale.
Suite à un épisode de chasse où, enfant, il s'est senti faire
corps avec la bête, Emmanuel cherche à expérimenter
cette familiarité forte et singulière. Il va pousser loin la
proximité avec l'animal jusqu'à être diagnostiqué
thériantrope et interné. Il s'échappe de l'hôpital
psychiatrique et se réfugie dans la forêt. Dans cette
nature matricielle, il va déployer une nouvelle perception
du temps, de l'espace, du langage et du corps ; cette
plongée va pourtant lui révéler son humanité.